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Le respect et l’extension des droits de l’homme dans le monde est l’une des priorités de la politique du gouvernement fédéral allemand. Avec ses partenaires au sein de l’UE, il œuvre systématiquement au respect et au développement de standards en matière de droits de l’homme dans le monde. Il le fait en étroite coopération avec les institutions de l’ONU, notamment avec le bureau du Haut-Commissaire aux droits de l’homme à Genève. La politique allemande des droits de l’homme représente un engagement très concret : elle veut protéger les individus d’une violation de leurs droits et de leurs libertés fondamentales et créer des conditions ôtant toutes chances à l’arbitraire, à l’exploitation et à l’oppression. Cet idéal découle de la Loi fondamentale : dans son article 1, celle-ci décrit les droits de l’homme comme le fondement de toute communauté humaine, de la paix et de la justice dans le monde.
Le chancelier et les ministres fédéraux forment le gouvernement fédéral, le « cabinet ». Outre la compétence du chancelier en matière d’orientations politiques, on applique le principe du portefeuille selon lequel les ministres gèrent leur administration de manière autonome dans le cadre de ces grandes orientations, ainsi que le principe collégial selon lequel le gouvernement fédéral tranche les questions litigieuses par une décision prise à la majorité.
Avec la France, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg, l’Allemagne faisait partie des six États fondateurs de l’UE actuelle en 1957. Elle est actuellement composée de 27 États, l’Euro étant la monnaie officielle de 20 d’entre eux. Pour l’Allemagne, l’intégration européenne est le fondement de la paix, de la sécurité et de la prospérité. Le marché intérieur européen commun joue notamment en rôle essentiel. L’Allemagne soutient aussi l’intégration de nouveaux membres dans l’UE.
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